1. |
Enter the...
01:29
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2. |
LIM(b)ES
02:45
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Des formes défondifiées
Des sons désourcisés
Des couleurs décontourées
Des visages défacisés
Des paroles démotifiées
Des mouvements désinertiés
Flottant dans les limbes
Planant dans les limbes
Vivant dans les limbes
S’imprégnant des limbes
S’unifiant aux limbes
Devenant les limbes
Adieu l’avant en noir et blanc
Tu rêvis maintenant… maintenant
En dieu, maintenant, du noir et blanc
Tu diriges l’avant… l’avant
Un point de mire
Léger sourire…
Les mondes, à réunir !
Des formes limbo-fondées
Des sons limbo-sourcés
Des couleurs limbo-tourées
Des visages limbo-faciés
Des paroles limbo-motées
Des mouvements limbo-nertiés
S’imprégnant des limbes
S’unifiant aux limbes
Devenant les limbes
Contrôlant les limbes
Important les limbes
Imposant les limbes
Adieu l’avant en noir et blanc
Tu rêvis maintenant… maintenant
En dieu, maintenant, du noir et blanc
Tu diriges l’avant… l’avant
Un point de mire
Sur ton sourire…
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3. |
VIL(l)ES
03:01
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Usé, rayé, fissuré
Fendu, brisé, explosé
Tout était à déchiffrer
Un nom, des sons, bien gravés
Une inspection révulsée
Un miroir palimpsesté
Assis en face de ton image
Tu mirais ton ombre
Assis presqu’en face, ton mirage
T’as donné un nom
Trouvé, ramené, rassemblé
Collé, lissé, nettoyé
Le message est étudié
Un mot, des bruits révélés
Inspections exorbitées
Un miroir palimpsesté
Assis en face de ton image
Ils miraient ton ombre
Assis presqu’en face, ton mirage
A faussé ton nom
A l’abri, dans l’exil tel un sage
Brandissant ton ombre en rêve ailé
Tapis, dans la ville et la rage
Reniant ton réel nom révélé
Usé, brisé, explosé
Collé, lissé, nettoyer
Big bang mental déifié
Mais vers Ithée…
Assis en face de ton image
Tu mirais ton ombre
Assis presqu’en face, ton mirage
T’as donné un nom
A l’abri, dans l’exil tel un sage
Brandissant ton ombre en rêve ailé
Tapis, dans la ville et la rage
Reniant ton réel nom révélé
A l’abri
Dans l’exil
Loin des vil(l)es
A l’abri
Dans l’exil
Loin de la vie !
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4. |
DES(s)ERT
02:34
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Des pétales, étalés dans les airs
Des tourbillons de sable en lumière
Des pédicules, au sol, de concert
Entonnant la valse du désert
Dance-floor
Danse-fleurs
Elles forment
Elles ferrent
Des miasmes, amassés, salissant l’air
Des chapeaux spongieux masquant lumière
Des pédicules, en soi, de cancer
Entamant là leur dernier dessert
Dance-floor
Danse-fleurs
Elles forment
Elles ferrent
Des étoiles étalées dans les airs
Des tourbillons de rêve en lumière
Des hommes, au sol, noyés dans l’amer
Des fleurs comme traversée du dessert
Dance-floor
Danse-fleurs
Elles forment
Elles ferrent
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5. |
CI(e)L
03:49
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Les cils frémissent, le ciel s’éveille
La lumière vibre, le son s’y mêle
Ethéré, mon corps s’élève
Enterré, mon or sommeille
Je dors, ici, sur terre
Je flotte, ici, en terre
Les cils frémissent, le ciel m’appelle
La lumière vibre, le son m’agresse
Ethéré, mon or chimère
Enterré, mon corps misère
Je flotte, ici, sur terre
Je d’hors, (d’)ici, en terre
Je flotte, ici, sur terre
Je d’hors, (d’)ici, en terre
Dors
Flotte
Hors
MORT !
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6. |
B(o)ITE
03:43
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Seul sur la piste en musique-silence…
Seul sur la piste en bruit-silence…
Seul sur la piste en apathie-transe
Des hublots-rifices au mur aguichant ma danse
Des regards boiteux convoitant ma béquille-hanse
Mon extérieur en chaleur, sur la croix… moi, lance
M’aimez-vous
A genou
La bouche ouverte… ?
Volez mon cœur et dansez !
Des échos d’enfant s beatent dans ma tempe – « viens danser »
Des strobosco piquent ma rétine antre – « viens danser »
Sorti des hublots, le monde move hanse – « viens danser »
Déshabille mes mots quand les siens sont lance :
« M’aimais-tu
Dans la rue
Les veines ouvertes… ?
Reprends ton cœur, viens danser ! »
Nu sur la piste en musique-silence
Nu sur la piste en musique-silence
Nus sur la piste, ma cœur-valière attend
Nus sur la piste, le monde veut qu’on se fiance
Nus sur la piste, ma cœur-valière attend
Mue sur la piste, je l’écrase sous ma hanse !
Roi sur la piste en hystérie-transe
Des hublots-rifice autour fuyant ma danse
Des regards boiteux percés par ma béquille-hanse
Un extérieur dans la peur, aux aboies… moi, DIEU !
Aimez-vous
A genou
Les uns, les autres…
Brisez vos cœurs et baisez !
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7. |
BA(i)SE
03:55
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Décor de flamme, une pyramide fait face
Des corps de femmes, nus, dedans, qui y nagent
Un trône au sommet, mon nom sur la place
Un trou au sol, vers le fond de l’image
Absorbé jusqu’à la base
Immergé face à la baise
« Viens vers moi, viens m’embrasser – vers l’ego
Vol à moi, viens m’enlacer – vers l’ego
Épouse-moi pour exister – vers l’ego
Enfantons pour s’évader »
La nudité bien plus proche qui fait cadre
Fluidité d’une danse mirage
Des corps sans image, des corps sans visage
Des mots sans images, émotions visage
Encerclé depuis la base
Pris au piège face à la baise
« Viens vers moi, viens m’embrasser – vers l’ego
Vol à moi, viens m’enlacer – vers l’ego
Épouse-moi pour exister – vers l’ego
Enfantons pour s’évader »
Plus de danse-aimant, les corps liquides aux aguets
Les mouvements lents, tel un western, je mate les faces effacées
Des voyelles, des consonnes, en place des yeux et du nez
Formant des mots, maux-sentiment, les miens d’antan oubliés
On y lit :
Amour, confiance et rêve
Par ces trois mots, encadré
« Pour le sommet, dégaine ! »
Préviennent mes rivaux limbés
La main sur la braguette
Guignant le trône indiqué
Je tranche, tout sourire au lèvre
L’arme désirée
Les visages pèlent et le lettrage s’évade
Les corps se dissolvent, remontent en sillage
Le trône se dégrade, pyramide instable
Fuyant vers le bas, m’enfonçant dans la lave
Evadé depuis la base
Libéré dans la non-baise
« Viens vers moi, viens m’embrasser – vers l’ego
Vol à moi, viens m’enlacer – vers l’ego
Épouse-moi pour exister – vers l’ego
Enfantons pour s’évader »
L’enfant mort-inné
L’enfant décréé
L’enfant mort-inné
Sentiments ?... Baisés !!
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8. |
GAR(d)E
03:21
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J’ai délaissé les quais
Construit mon train, mon sous-marais
Raillant, sous l’eau, le ciel… et
Je balance vers le fond haut et clair
Dans des bulles mes bombes de terre
En gare de « mon-ego-amer »
J’ai pris mon billet pour le « sous-mer »
Prends garde le monde « hé-go-en-mer ! »
Je pars dans l’onde de l’« héro-tunnel »
J’ai délaissé mes plaies
Détruit mon train, mon sous-marais
Déraillant sous l’ « eau-ciel »… et
Je bâtis tout au fond de la mer
Dans des bulles, ma tombe d’éther
Prends garde, mon égo amer
J’ai pris mon billet pour le « sous-terre »
En gare de « mon-égo-en-mer »
Je pars et sombre dans le « schizo-tunnel »
En gare de « mon-ego-amer »
J’ai pris mon billet pour le « sous-terre »
Trop tard pour l’ombre « hé-go-en-mer ! »
Je pars et sombre dans le « schizo-tunnel »
J’ai aimé
Espéré(r)
Déchanté(r)
Et sombré(r)…
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9. |
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Sa chambre-ego
Des murs-rydeau
Derrière, mes mots :
« Ici, c’est beau »
Daurye, dorée dans son lit
Daurye, dort, rit, et sourit
Daurye s’éveille et se vit
Daurye, vieillie, m’éblouit…
Caché derrière les rydeaux, aimant les rides de Daurye
Notre chambre-ego
Clé dans ses mots…
Daurye, dorée dans son lit
Daurye, dort, rit, et sourit
Daurye s’éveille et se vit
Daurye, vieillie, m’éblouit…
Caché derrière les rydeaux, aimant les rides de Daurye
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10. |
(w)HOLE
03:56
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I’m out of eyes
Released from light and lies
Speech, out of stock
The world, safe from my plague
Gifted like an autist
Retarded like an artist
Would someone make me whole?...
Sold my last ear
Released from noise and fear
We stold my two hands
Art World’s safe from my pain
Gifted like an autist
Retarded like an artist
I close « My life », and away i go
I leave the time and in desert draw
My name on the sand for someone to come
Nobody cares gift-retarded words…
Time has just come to make me whole...
Still have my teeth
But no smile, no breath
Just them to eat
Earth… digging to live !
Gifted like an autist
Retarded like an artist
Somewhere there must be a way
Somewhere there must be a place
Somewhere there must be a state where i could grow
Waiting for that dreamy way
Waiting for that dreamy place
Waiting for that dreamy state i build my hole
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11. |
MER(e)S
03:15
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Dans une bulle d’air
Bien à l’abri
Sous l’eau-éther
Les limbes me guident
Seul, mais réuni
Fini l’avant
La surface vive
Mon océan
Enfin âme-mie
Je suis le temps
Les fonds tranquilles
Dans une bulle d’air
Bien endormi
Sous l’eau-éther
Les limbes m’aspirent
Seul, mais réuni
Fini l’avant
La surface vive
Mon océan
Enfin âme-mie
Je suis le temps
Les fonds tranquilles
Seul, enfin âme-mie
Fini le temps
Sur face tranquille
Mon océan
M’est réuni
Je suis l’avant
Que les fonds vivent
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12. |
TER(re)
02:55
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Suspendu au fil, un globe dans les airs
Plongés dans la nuit, des yeux lampadaires
Derrière l’objectif, trois techniciens veillent
La sphère se met à vivre quand tous les yeux se ferment
Le ciel s’éclaircit ; lumière… il me retourne et tourne… encore
Les mers s’assagissent ; le son berce… elles me retournent et tournent … encore
En terre-sablier, je m’écoule et rêve
Et le fil se brise, le globe dans la mer
Le tableau s’agite, viennent les rire-tempêtes
Sursaut subjectif, les artistes alertes
La sphère peut s’endormir car tous les rires se taisent
Le ciel s’éclaircit ; lumière… il me retourne et tourne… encore
Les mers s’assagissent ; le son berce… elles me retournent et tournent … encore
En terre-sablier, je m’écoule et rêve
Quand les terres nellent, je survis et je dors
Quand l’éther nelle, je rêvis en dehors
Et Quand les Ters nellent, je revis ; sens mon corps
Oui, Quand les Ters nellent, je revis… sans mon corps
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13. |
(ch)AMBRE
03:05
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Je vis, j’apprends et je ris
Je comprends et pleure
Je lis, m’évade et souris
Réinvente et meurs
Piégé dans une chambre noire
J’ai taillé son nom sur mes bras
Un négatif en couleur
Naquit, propageant l’ambre noire
Une vie désenchantée
Une mort idoleurrée ?
Piégé dans une chambre noire
J’ai taillé son nom sur mes bras
Un négatif en couleur
Naquit, propageant l’ambre noire
Tout autour de mon corps, dans ma tête
Les hommes en blanc me guettent
Tour à tour, vie et mort sans arrêt
Jamais le sang ne saigne
Pourvu que les limbes me sauvent…
Pourvu que le cercle s’émiette…
Pourvu que les limbes me sauvent…
Pourvu que tout s’arrête…
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14. |
IMPASS(ibl)E
11:08
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Et la dérive finie, je
Stoppe… devant un mur blanc
Mais las des rives unies, je
Sors… une plume en sang
Mes mots :
« Dans cette impasse, impassible, rêve !
Dans cette impasse, impassible, saigne ! »
Sol tremblé, fissuré ; pieds brisés, enracinés
Lierre érigé… parasité
Mains spasmosées, parkinsonnées, branches enplumisées
Les mots limbés, révélés :
« Dans cette impasse, impassible, rêve ?
Dans cette impasse, impassible, saigne ? »
Vision flashée, sol vitrifié
Lierre évadé, pieds effacés
Mur transformé, miroir formé
Reflet limbé, egosmosé
Le monde quitté, enreflété
La voix d’antan, alter-Ithée :
« La terre quittée a pris tes pieds…
Impassibler l’impasse ciblée ?... »
Poings sanglantés, miroir brisé, mondes confusionés
Eclats volés… mur étoilé
Corps éthéré, éparpillé, lumière Mère-Ithée
Voyage limbé… : Rêvisioné !
« Dans cette impasse, destructible, crève !
Dans cette impasse, destructif, règne ! »
Supprimer
Un pas ciblé
Affronter
Une passe ciblée
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